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Une action décidée au niveau national : on écrit tous un petit mot à Sarko, avec envoi si possible lundi 30.
- Il me semble qu'on n'a pas besoin d'affranchir quand on écrit au président.
- L'adresse de l'Élysée : 55 rue du faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris.
- Un exemple de lettre :
Monsieur le Président de la République,
Je suis, comme plusieurs dizaines de milliers d'enseignants-chercheurs, doctorants, enseignants, BIATOS, étudiants, en grève depuis huit semaines pour protester contre votre politique de mépris vis-à-vis du monde universitaire et de la recherche fondamentale en France, et pour demander le retrait des décrets sur le statut des enseignants-chercheurs, sur la "mastérisation" des concours de l'enseignement, sur le contrat doctoral, demander le rétablissement des postes supprimés dans l'université en 2009 et une re-négociation complète de la loi LRU. La mobilisation sans précédent à laquelle je participe n'a provoqué de la part de vos ministres que mépris et mensonge. En tant que citoyen de la République Française, j'attends que vous interveniez directement et que vous usiez de toute votre autorité pour faire retirer les décrets et lois concernés. Tant que cela n'aura pas été fait, nous resterons mobilisés, nous continuerons à sortir dans la rue, toutes les semaines pour des manifestations massives et tous les jours pour des actions ponctuelles. Nous ne vous laisserons aucun repos tant que nous n'aurons pas obtenu satisfaction et si le mouvement doit s'étendre, se durcir, emprunter des formes violentes, vous en porterez l'entière responsabilité.
En l'attente d'une réaction responsable de votre part, je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments républicains.
- Un exemple moins académique (je me suis largement écarté du modèle) :
à Nicolas Sarkozy, Président et soldeur de la République française
Monsieur le président,
je suis, comme d'innombrables français et tout particulièrement les étudiants, enseignants-chercheurs et BIATOS, en grève depuis huit semaines, fermement opposée aux attaques répétées de votre gouvernement contre les services publics, et avec eux, contre les valeurs qui fondent notre vivre-ensemble : égalité d'accès au savoir, aux soins, solidarité, justice sans privilèges, prise en compte du long terme, respect des personnes indépendamment de leurs papiers et comptes bancaires, toutes notions qui vous sont sans doute étrangères.
Vous ne nous laissez pas d'autre choix que de continuer la lutte par tous les moyens : c'est ce que nous ferons, jusqu'à obtention du retrait de vos réformes ignobles.
Mon profond mépris vous accompagne.
Voilà, rédigez à votre sauce mais écrivez-lui, ça fait du bien !
- Il me semble qu'on n'a pas besoin d'affranchir quand on écrit au président.
- L'adresse de l'Élysée : 55 rue du faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris.
- Un exemple de lettre :
Monsieur le Président de la République,
Je suis, comme plusieurs dizaines de milliers d'enseignants-chercheurs, doctorants, enseignants, BIATOS, étudiants, en grève depuis huit semaines pour protester contre votre politique de mépris vis-à-vis du monde universitaire et de la recherche fondamentale en France, et pour demander le retrait des décrets sur le statut des enseignants-chercheurs, sur la "mastérisation" des concours de l'enseignement, sur le contrat doctoral, demander le rétablissement des postes supprimés dans l'université en 2009 et une re-négociation complète de la loi LRU. La mobilisation sans précédent à laquelle je participe n'a provoqué de la part de vos ministres que mépris et mensonge. En tant que citoyen de la République Française, j'attends que vous interveniez directement et que vous usiez de toute votre autorité pour faire retirer les décrets et lois concernés. Tant que cela n'aura pas été fait, nous resterons mobilisés, nous continuerons à sortir dans la rue, toutes les semaines pour des manifestations massives et tous les jours pour des actions ponctuelles. Nous ne vous laisserons aucun repos tant que nous n'aurons pas obtenu satisfaction et si le mouvement doit s'étendre, se durcir, emprunter des formes violentes, vous en porterez l'entière responsabilité.
En l'attente d'une réaction responsable de votre part, je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments républicains.
- Un exemple moins académique (je me suis largement écarté du modèle) :
à Nicolas Sarkozy, Président et soldeur de la République française
Monsieur le président,
je suis, comme d'innombrables français et tout particulièrement les étudiants, enseignants-chercheurs et BIATOS, en grève depuis huit semaines, fermement opposée aux attaques répétées de votre gouvernement contre les services publics, et avec eux, contre les valeurs qui fondent notre vivre-ensemble : égalité d'accès au savoir, aux soins, solidarité, justice sans privilèges, prise en compte du long terme, respect des personnes indépendamment de leurs papiers et comptes bancaires, toutes notions qui vous sont sans doute étrangères.
Vous ne nous laissez pas d'autre choix que de continuer la lutte par tous les moyens : c'est ce que nous ferons, jusqu'à obtention du retrait de vos réformes ignobles.
Mon profond mépris vous accompagne.
Voilà, rédigez à votre sauce mais écrivez-lui, ça fait du bien !
