fred (gé Jeu 16 Avr - 19:40
débat très interessant
OK, je ne suis pas en fac de science mais je vais quand même y participer ^^
tout d'abord, il faut savoir que Adrien a raison en ce qui concerne la santé.
En effet, à l'heure actuelle, la politique du gouvernement est assez claire. Il cherche à faire de la concurrence entre le service privée et les cliniques.
Qu'est-ce que ça va entraîner (et qui a d'ailleurs, déjà commencé)?
L'hôpital devra toujours maintenir sa mission de services public c'est à dire que ces activités, en théorie, ne changeront pas. Ce qui devrait aboutira au fait que l'hôpital continuera à soigner les plus démunis. En revanche, dans les secteurs bénéficiaires comme c'est, entre autre, le cas pour les opérations, il sera concurrencé par les cliniques.
Et, donc, en conclusion, on aura un hôpital qui sera le seul à se charger des pauvres. En revanche, il sera concurrencé par le secteur privée pour tout ce qui concerne les activités bénéficiaires.
2 exemples pour l'illustrer:
_ connaissez-vous, dernièrement, des gens qui se sont allés se faire opérer à l'hôpital?
_ la clinique Saint Vincent (situé aux Tilleroyes) est-elle présente sur le secteur des urgences?
Le problème, c'est que cette idée (plus que désastreuse) est en train de se répéter à l'ensemble des services publics qui sont devenus, progressivement des entreprises publics (c'est actuellement le cas de la SNCF ou encore de la Poste). Puis, soit elles seront privatisés (càd ouverture du capital aux acteurs privées) ou soit elles feront l'objet d'une concurrence déloyal de la part du secteur privée(c'est, par exemple, le cas de la poste anglaise).
En revanche, Opil a raison dans le sens ou les bloqueurs sont devenus des alliés de Sarkozy. Je m'explique: votre mouvement part d'une bonne démarche. Le problème est que ce mouvement laisse d'avantages l'impression d'être anti-sarkozyste que voulant gagner sur des revendications claires.
On peut, entre autre, citer le discours désastreux de l'élève du VAB lors du meeting de "Europe Ecologie" où il a plus dit le mots sarkozy que réforme. Ou encore, le fait qu'en fac de lettres, les profs se soient mis en grève illimités ce qui a conduit au fait qu'on a, à mon avis, sortit l'artillerie lourde trop vite.
L'effet est très simple, de nombreux élèves ont quitté la fac. Il faut aussi savoir que depuis 2005, la fac de lettres a perdu 1500 étudiants. Je ne sais pas ce qu'il en est chez vous à la bouloie
Et donc, en maintenant votre mouvement radical, vous aidez (en quelques sortes Sarkozy) dans le sens ou vous conduisez à diminuer le nombre d'étudiants. Ce que, personnellement, je trouve dommage car je considère que la fac est quelque chose de génial dans le sens où on est d'avantages autonome aussi bien dans son travail que dans sa réfléxion.